La condamnation pour diffamation calomnieuse ne constitue pas une ingérence disproportionnée dans la liberté d'expression, dès lors qu'elle se justifie par l'absence de bonne foi et de respect des exigences déontologiques.
A la suite de propos, publiés dans la presse, par lesquels elle faisait état de liens entre une magistrate et les milieux criminels, une journaliste a été condamnée par les juridictions polonaises pour diffamation calomnieuse. Cette dernière a alors saisi la Cour européenne des droits de l'Homme, soulevant une ingérence injustifiée dans sa liberté d'expression. La question se posait de savoir si cette ingérence était nécessaire pour atteindre le but (...)
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